Le bourdon, ou bâton du pèlerin, était à l'origine plus petit que le marcheur, et à un seul pommeau, par la suite il sera représenté plus grand que lui, avec deux pommeaux.
La calebasse, faite d'une courge séchée et vidée ou d'un récipient évoquant cette forme, contient la boisson du pèlerin ; elle est parfois accrochée au bourdon, à l'aide d'un crochet placé entre les deux pommeaux.
Les vêtements, les pèlerins sont généralement représentés vêtus de la cotte, tunique pourvue de manches, toujours longue pour les femmes, mais pouvant s'arrêter aux genoux pour les hommes, et du surcot, vêtement plus ample, en général plus court, d'étoffe plus grossière, sans manches et fendu sur les côtés ; le chaperon, capuchon prolongé d'un collet recouvrant les épaules, et un chapeau, d'abord de forme conique, puis à bord rabattu, complètent la tenue.
Coquille, le pèlerin de Saint-Jacques se distingue par l'emblématique coquille.
Les certificats du pèlerin, a partir du XVe siècle, les pèlerins doivent posséder des autorisations, sauf-conduits, lettres de recommandation, passeports et autres billets de confession leur assurant de passer sans trop de difficulté les contrôles policiers ou douaniers des différents pays et régions traversés.
Le carnet du pèlerin:
C’est un passeport qu’on use pour identifier au pèlerin. Ce carnet est formé par 14 pages dans lesquelles on estampe des tampons avec la certification du passe pour des auberges et paroisses du chemin de Saint Jacques.
C’est du tout nécessaire pour accéder aux auberges et solliciter la “compostelana” à la cathédrale de Saint Jacques.
La compostelana est un antique papier lequel justifie que le pèlerin a fait le chemin et sur tout c’est la bénédiction de l’apôtre Saint Jacques pour avoir finir son pèlerinage.
BELÉN ALAMÁN SOLA
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