Site exceptionnel d’archéologie industrielle, ancien charbonnage entouré par une cité ouvrière (la plus ancienne du pays) et maison patronale. Le Grand-Hornu , avec les trois sites miniers wallons (Bois-du-Luc, Bois du Cazier et Blegny-Mine), a été intégré au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
Installé à quelques kilomètres de Mons, le Grand-Hornu compte parmi les plus beaux lieux du patrimoine industriel néo-classique d’Europe. Il comprend le complexe industriel minier, la cité ouvrière et la résidence des administrateurs.
Reportage RTBF
Dessiné par l’architecte Bruno Renard dans la première moitié du 19ème siècle, le Grand-Hornu a plongé dans un long sommeil après la seconde guerre en raison de l’arrêt des activités. Sauvé de la destruction par une poignée de passionnés, le site a fait l’objet de rénovation avant d’être racheté par la Province de Hainaut, qui y a installé Grand Hornu Images, puis d'être investi également par la Communauté française qui y a développé le MAC’s, c’’est à dire le Musée des Arts Contemporains.
Dessiné par l’architecte Bruno Renard dans la première moitié du 19ème siècle, le Grand-Hornu a plongé dans un long sommeil après la seconde guerre en raison de l’arrêt des activités. Sauvé de la destruction par une poignée de passionnés, le site a fait l’objet de rénovation avant d’être racheté par la Province de Hainaut, qui y a installé Grand Hornu Images, puis d'être investi également par la Communauté française qui y a développé le MAC’s, c’’est à dire le Musée des Arts Contemporains.
Après avoir été l'un des fleurons de l’industrie belge, le site du Grand-Hornu est donc aujourd’hui devenu l’un des lieux culturels les plus importants de Belgique. Grand-Hornu Images et le Musée des Arts contemporains de la Communauté Française de Belgique accueillent chaque année près de 75.000 visiteurs, venus de toute l’Europe !
Les corons (la cité ouvrière)
Intimement liés à l’entreprise, les corons, ces suites de maisons identiques entourant la mine, offrent un confort de vie aux ouvriers des charbonnages, en même temps qu’une possibilité de contrôle des patrons de cités ouvrières.
C’est ce qu’on appelle le paternalisme.Ces maisons bâties en dur sont spacieuses, approvisionnées en eau chaude et bénéficient d’un jardin. Ecole, salle de danse, commerces et dispensaire étaient autant de facilités qui complétaient cette structure d’habitat ouvrier « idéal ». Mais l'effet pervers de ce système se révélait une fois que le minier n'était plus en état d'exercer...
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